DJ aux multiples facettes
Pour ouvrir la scène du collectif Barakason, nous accueillerons LKP Sound System. Habitué du Roots, ce dernier a hâte de retrouver le public pour un mix qui vous mettra en jambes !
Es-tu DJ depuis longtemps ? Peux-tu nous expliquer pourquoi tu as choisis ce pseudo ?
« J’appartenais à la base au monde du spectacle, j’étais jongleur. Il y presque 20 ans, en 2003 ou 2004 j’ai fait mes premières grosses soirées et j’ai commencé à mixer presque dans la foulée. Mes potes et mes collègues m’appelaient Raphistolé, je suis plutôt maladroit, c’était d’abord un surnom affectueux.
Puis en 2009, c’est l’actualité qui m’a poussé à adopter le nom de LKP. C’est l’acronyme de Liyannaj Kont Pwofitasyon, qui signifie “ collectif contre l’exploitation outrancière “. Ce collectif est à l’origine de la grève générale de 2009 en Guadeloupe. Il regroupe un certain nombre d’associations ou d’organisations politiques qui luttent pour plus d’égalité. Je me suis senti proche de leurs revendications, ce qui m’a poussé à adopter ce nom
Je fais uniquement du mix, c’est un exercice qui me plaît beaucoup. J’apprécie le vinyle, j’ai de bons classiques ! Quand j’en ai l’occasion, j’essaie d’enrichir ma sélection. «
Qu’est ce que ça t’apporte ou te procure comme activité ?
« La liberté ! Faire de la musique me permet de me vider la tête !
De plus j’aime voir danser les gens, transmettre ce que j’aime dans mes morceaux c’est une super sensation !«
Depuis combien de temps fais-tu partie du collectif Barakason ? Ton premier Roots c’était comment ?
« J’ai intégré le collectif il y a maintenant 2 ou 3 ans. Grâce au collectif j’ai pu faire ma première au Roots lors de la treizième édition. C’est une source de motivation certaine ! J’ai même prévu de travailler sur mon set avec Vincent, le président.
Pendant la pandémie le Roots m’a vraiment manqué. Je suis engagé dans l’organisation de l’évènement et c’est très enrichissant socialement, je suis ravi que l’on puisse organiser cette quinzième édition plus sereinement. »